top of page

QU'EN TIRER ?

Après avoir enregistré la somme des données exposées à la page précédente, il a fallu les analyser pour voir si elles confirment ou infirment nos hypothèses. Mais, en vue de ne pas influencer sur la clairvoyance des analystes, ils n'ont pas su quelle couleur ils étaient en train d'interpréter. Aussi y aura-t-il deux parties dans ce compte-rendu ; premièrement les observations et conclusions sans liens avec les couleurs, et deuxièmement la mise en relation avec les différentes énergies.

 

PREMIERE PARTIE - OBSERVATIONS

 

Chaque échantillon sera analysé individuellement, sous forme d'un tableau récapitulatif de l'état jour par jour et d'une synthèse générale de l'évolution. Les boutons vous emmènerons aux images associées.

 

A noter :

l'abréviation "coupe T" indique une coupe transversale, soit selon un plan perpendiculaire au grain de riz,

l'abréviation "coupe D" indique une coupe diagonale, soit un plan incliné,

l'abréviation "coupe L" indique une coupe longitudinale, soit parallèlement au plan du grain de riz.

Selon une observation catégorie par catégorie, on peut dire que les noyaux ont augmenté de taille, que le cytoplasme est resté clair malgré un faiblissement des protéines, que des "trous" sont apparus par endroit. Notre hypothèse pour ces vides est un arrachage du cytoplasme à la coupe, et leur augmentation induirait une fragilisation du tissu cellulaire.

On a donc un échantillon dont les noyaux sont dilatés. Peut-être est-ce dû au séchage qui dilaterait les matériaux nucléiques ?

 

Synthèse L'échantillon 1 s'est un peu fragilisé lors de son exposition progressive, avec une réaction nucléique par expansion.

Echantillon 1
Echantillon 2

Pour cet échantillon, les noyaux semblent se raréfier, avec une taille diminuant légèrement. L'amidon reste sous la même forme tout le long de l'expérience, par contre de plus plus de cellules sont arrachées, de manière plus visible que dans le premier échantillon. Les formes des cellules, dues à la coupe, ne sont pas prise en compte dans les analyses : il apparaît totalement improbable qu'un simple apport de lumière change la forme d'organismes aussi imposants. Et même dans l'hypothèse que cela puisse arriver, nos moyens ne sont pas suffisamment développés pour mettre une telle découverte en évidence. Enfin, les parois restent fines tout le long des obervations.

 

Synthèse Cet échantillon a subi une usure de sa cohésion cellulaire, doublée d'une réduction du nombre des noyaux.

Echantillon 4

Cet échantillon présente quant à lui des noyaux constants, par contre une augmentation de visibilité des protéines, qui sont de plus en plus marquées. La lumière les aurait-elles fait réagir ? Ou alors, en emportant de l'amidon, la coupe aurait-elle mis en évidence un nombre croissant de protéines ? On constate  en tout cas toujours une augmentation des vides, ce qui sera presque une constante dans l'analyse.

 

Synthèse Cet échantillon a vu le nombre de ses protéines augmenter par unité de surface, en raison peut-être d'une réaction du tissu amylacé à la lumière, et a été fragilisé au fur et à mesure de l'expérience.

Echantillon 9

Cet échantillon a de gros noyaux qui semblent disparaître sur la fin. On peut supposer que, le noyau étant plus dense que le reste de la cellule, il ait été arraché à sa place en cas de fragilisation trop importante. L'apparition des places vides confirme cette fragilisation ; jusqu'à quel point, telle est la question... Les bulles d'amidon semblent à la fin avoir subi une dégradation plus importante que dans les autres clichés ; encore un argument à une possible diminution de la cohésion du grain ?

 

Synthèse Cet échantillon semble avoir subi une déterioration progressive au travers de l'état de son amidon, le nombre de ses noyaux et les discontinuités dans son cytoplasme.

Echantillon 10

L'évolution de cet échantillon est surprenante. Tandis que les noyaux semblent clairement enfler, une foule de petits points noirs apparaissent. Alors, deux options. Soit les noyaux ont effectivement augmenté leur taille, de la même manière que pour l'échantillon 1, et la multitude d'unités trompeuses seraient en fait des protéines mises en évidence par la réduction progressive de l'épaisseur de la couche du cytoplasme, la coupe en arrachant de plus en plus ; soit les noyaux n'ont pas augmenté de taille, les protéines ayant peu à peu gagné en discrétion, et les grosses formes prenant l'apparence de noyaux sont des cellules anormalement plus fonçées. La première théorie semble toutefois appuyée par l'apparition de blancs dans le cytoplasme et les annotations progressives notant la présence toujours plus marquée des protéines.

 

Synthèse L'évolution de cet échantillon passe par une expansion des noyaux, une mise en valeur des protéines et une fragilisation de l'amidon.

Echantillon 11

De même que pour l'échantillon 10, l'évolution conjointe des noyaux, des protéines et du cytoplasme laisse à penser que l'altération du grain aurait plusieurs conséquences. Seulement, ici, les "blancs" dans le cytoplasme sont plus rares et moins évidents... Deux choses viennent cependant remettre à flot la théorie bâtie plus haut ; l'une, c'est la différence de couleur. Si la couleur à laquelle à été exposée l'échantillon 11 tire plus vers le rouge que celle de l'échantillon 10, l'énergie reçue étant moins forte, cette différence peut s'expliquer. La deuxième chose est le sens de coupe ; transversal pour les deux derniers jours. Aussi, une plus grande quantité d'amidon aurait du être arrachée pour atteindre les vides de l'échantillon 10, aux coupes plus longitudinales. Ainsi, même dans le cas où l'énergie reçue aurait été égale ou plus importante, l'évolution de cet échantillon reste compréhensible.

 

Synthèse Cet échantillon présente les même symptomes que le précédent, avec cependant une moins forte intensité.

Echantillon 6

Nous analyserons cet échantillon en tenant compte des observation récoltées sur le dessin. De même que dans l'échantillon 3, nous nous appuyerons sur le dessin au lieu d'une photo pour l'analyse du premier jour. Les noyaux n'ont apparemment pas subi de dégradation majeure, si ce n'est une baisse de leur opacité - très légère toutefois. L'amidon semble peu à peu perdre en cohésion, mais sans grande différences entre le premier et le dernier jour. Aussi cet échantillon ne semble pas avoir subi de grandes quantités d'énergie.

 

Synthèse L'évolution faible de cet échantillon se traduit par une diminution de la visibilité des noyaux et de l'amidon, les protéines étant quand à elles indistinctes.

Echantillon 3

Nous analyserons cet échantillon en tenant compte des observation récoltées sur le dessin.  Ainsi on voit des noyaux pâles et faibles mais tout le temps présents et de même taille, avec de l'amidon toujours là (la qualité de la photo et les aléas de la coupe peuvent induire en erreur) et des protéines en nombre correct, présentes et visibles du début à la fin.

 

Synthèse Cet échantillon semble être presque constant, avec quand même un affaiblissement général de l'opacité des éléments, mais dans l'ensemble une continuité relative.

Echantillon 12

Les bulles d'amidon de cet échantillon abordent un comportement assez remarquable : elles semblent, défiant toute théorie et de manière visible, enfler. Ou du moins les formes géométriques ovoïdes correspondant sur n'importe quel autre échantillon à des grains d'amidon sont ici irréfutablement plus grosses que la moyenne. Donc, soit l'amidon s'est effectivement modifié, soit la coupe transversale induit en erreur et fait prendre pour des bulles ce qui est en réalité le contour des cellules. La seconde théorie est toutefois réfutée par le sens des noyaux, qui seraient alors placés perpendiculairement aux cellules, dans un angle non naturel ; mais la pâleur de l'amidon dans les premiers jours peut lui servir d'appui, avançant une disparition de celui-ci par arrachage, et un deuxième élément vient s'ajouter ; les parois sont trop indistinctes pour une coupe longitudinale. Alors, une coupe transversale, des cellules déguisées en bulles d'amidon, et des noyaux plaçés là par le hasard ? Ou une fusion de l'amidon, une altération des parois et une disparition des protéines ? La dernière photo, prise le dernier jour, est là problématique ; mais sa situation permet de déduire que les cellules observées sont des cellules subaleurones, voire aleurones, et leur apparence devient normale.

 

Synthèse Cet échantillon semble avoir subi une quantité d'énergie relativement modérée, suffisante pour fragiliser l'amidon mais pas assez pour porter atteinte aux noyaux.

Echantillon 7

Cet échantillon semble avoir perdu de plus en plus de ses noyaux, ainsi que d'amidon, similairement aux échantillons 10 et 11 mais en proportion bien moindres. Toutefois, les protéines qui sont révélées dans les échantillons cités sont ici beaucoup moins nettement marquées. Emportées avec l'amidon ? Ce qui impliquerait une plus forte déterioration ? Ou, au contraire, un ancrage plus puissant aux bulles d'amidon, soit une séparation plus nette lors de la coupe, avec une dose d'énergie reçue moins forte ? La seule certitude est celle d'une fragilisation, comme le montrent les vides dans le cytoplasme, mais reste à déterminer son échelle.

 

Synthèse Cet échantillon, sans avoir subi d'évolution remarquable, a quand même été un peu abîmé, d'où les vides dans le cytoplasme.

E1
E2
E4
E9
E10
E11
EX
EX+1
EX+2
EX+3

Bilan des observations précédentes et conjectures

 

Afin d'y voir plus clair, nous avons convenu de présenter la synthèse générale des observations sous forme de tableau.

Chaque ligne correspond à un échantillon, et chaque colonne à une catégorie de changement possible, comme la visibilité des protéines ou la surface couverte par le cytoplasme - soit les bulles d'amidon.

Nous avons mis en place, en nous basant sur les images, une échelle de changement allant de -4 à +4, indiquant une diminution ou une augmentation. Par exemple, -4 dans la case "taille des noyaux" indique une très forte diminution du volume nucléique au cours de l'évolution.

Les couleurs indiquent pas leur intensité la valeur du chiffre atteint. Ainsi, les lignes aux coloris les plus fonçés seront celles qui auront subi le plus de transformations dans leur évolution.

Nous avons calculé, pour chaque échantillon, un "coefficient d'évolution", soit la moyenne des valeurs absolues des chiffres par lignes. Cela nous donne une approximation des écarts d'évolution entre les échantillons, les plus grands étant ceux dont les caractéristiques n'ont pas été modifiées au long de l'expérience.

Il faut prendre en compte le fait que nos échantillons comptent un témoin. Aussi toute évolution devra être mesurée en écart à l'évolution de l'échantillon témoin. 

 

Voici donc la fin de l'analyse sans mise en relation avec les couleurs.

Deuxieme partie

Nous allons à présent relier les expériences à la théorie.

 

D'abord, les correspondances avec les numéros :

Ainsi, nous allons calculer les différences de chaque coefficient associé à chaque critère des couleurs à ceux du témoin, puis les ranger par ordre d'écart (du plus petit au plus grand). Ainsi les plus grands écarts devrons être, logiquement, les plus grandes énergies ; voyons.

On observe donc :

 

Premièrement, la lumière noire n'existant pas, on peut considérer que l'échantilllon 9 n'a pas reçu de lumière. Or son évolution présente des différences avec l'échantillon témoin : on en conclue que la lumière apporte une différence dans l'évolution des grains de riz. Par contre, on voit que sans l'action de la lumière, le nombre de protéines augmente (les autres facteurs de changements sont  presque conformes à ceux de l'échantillon témoin) : ainsi un autre facteur, surement celui de séchage, est à prendre en compte.

 

D'abord, commençons par les couleurs aux faibles énergies. Le rouge (6), soit l'énergie la plus basse, voit ses protéines constantes, et le nombre ou la taille de ses noyaux diminue légèrement de taille. Par rapport à l'énergie de la lumière blanche, plus forte, cela reste cohérent ; moins destructeur pour le grain, le rouge reste quand même influent.

 

Puis vient le orange (3). Aussi divergent par rapport au témoin, il montre comme le rouge une remarquable immobilité : le nombre de ses noyaux varie à peine. Donc peu d'impact de cette couleur sur le riz, plutôt même une conservation.

 

Ensuite arrive le jaune (2). Par rapport à l'échantillon témoin, ses protéines ont été un peu plus dégagées lors de la coupe. Fragilisation de l'amidon plus importante ? La surface du cytoplasme est aussi visiblement plus déteriorée que lors d'une lumière blanche. Inattendu, étant donnée que l'énergie de la lumière blanche est supérieure à celle de la lumière jaune : mais les images parlent. Plus d'impact également sur la taille des noyaux, probablement pour les mêmes raisons.

 

Vient ici le vert (11). Ayant l'énergie la plus proche de celle de la lumière blanche, on pourrait s'attendre à une similarité des résultats. On obtient des chiffres en général de même signe (moins de noyaux, plus de surface nucléique pour les deux...) mais amplifiés dans le cas du vert : une exception est le nombre de protéines, diminuant chez le témoin mais augmentant fortement chez le vert. Dans notre théorie, cela signifie que les photons verts "abiment" plus que l'ensemble des photons ?

 

La couleur suivante est le bleu (10). Légèrement plus puissant que la lumière blanche, ses effets sont exactement les mêmes que ceux de la couleur verte, mais en plus appuyé encore : un résultat très cohérent.

 

Mais les résultats de la couleur violette (4), la plus "puissante" du spectre, vient briser la belle continuité. Dans l'ensemble, l'écart au témoin est moins marqué, mais reste correct. Par contre, le sens de variation des chiffres diffère vraiment. Autant la surface du cytoplasme reste tout aussi déteriorée, ce qui est totalement normal au vu de l'énergie balancée, le nombre de protéines dégagées augmente moins. En recherchant des causes aux effets, on pourra conjecturer que le nombre de protéines ne peut pas augmenter éternellement : mais il faut toutefois reconnaitre que les résultats de cette couleur n'atteignent pas ceux des énergies légèrement inférieures. Mais là ou les observations deviennent problématiques, c'est dans les conclusions relatives aux noyaux : plus aucune cohérence ! La destructuration serait-elle trop forte ? Non, car le nombre de noyaux ne diminue pas, et leur taille varie à peine. Et malgré les écarts au témoin, cela reste incompréhensible.

 

La couleur argentée (7) est un cas à part. Proche du noir au niveau de sa configuration physique atomique, elle lui ajoute cependant quelques atomes n'absorbant rien (blanc) et des surfaces reflétant la lumière. Aussi, on peut s'attendre à un résultat approchant du noir mais légèrement moins éloigné des valeurs de la lumière blanche. Les observations semblent s'approcher de ce postulat mais à quelques étrangetés près : l'argenté a un coefficient d'évolution très bas, presque égal à celui du rouge. Et, bien que les ressemblances avec le noir se fassent sentir, cette couleur en diffère par l'évolution de son nombre de noyaux. Mais pas de manière sensiblement alarmante.

 

Enfin, la dernière couleur (1) est très particulière. Le marron n'apparait pas dans le spectre, et, à ce titre, ne possède pas d'énergie propre. Pourtant, la couleur marron existe... En peinture, le marron est un mélange de couleurs primaires. En optique, c'est une aberration de notre cerveau. Alors, qu'est-ce ? De la manière la plus simple, c'est du orange foncé. Aussi pouvons nous attendre aux même résultats que le orange, seulement peut-être vers un intermédiaire entre cette couleur et le noir. Mais il n'y a aucun rapport avec ces derniers dans les observations ! Que dire ? Ayant un coefficient d'évolution approchant de celui du violet, ce qui ne veut rien dire, le marron représente à lui seul une couleur à part.

 

 

Récapitulons de manière visuelle. Chacun de ces graphiques devrait présenter, selon notre théorie, une augmentation constante de la taille des ses indices.

La tendance générale n'est pas totalement conforme à nos hypothèses, mais ne s'en éloigne pas dramatiquement non plus. En fait, nos résultats prennent plutôt l'aspect d'une courbe de Gauss, ou d'une portion de sinusoïde. Mais les résultats correspondant à nos attentes de manière visible... Ainsi donc, les couleurs auraient-elles des énergies impactant sur la matière ?

 

Selon notre théorie, c'est exactement ce qui a du se passer. Mais des évolutions comme celles du marron et du argenté, qui ne sont pas des couleurs du spectre, peuvent interroger. Est-ce seulement l'énergie lumineuse de la couleur qui impacte sur la matière ? Ou n'y a-t-il pas une autre influence ?

bottom of page