top of page

DERRIERE LE RIDEAU

Pour en savoir plus sur nous, notre travail...

 

QUI SOMMES-NOUS ?

POURQUOI NE PAS AVOIR MIS DES NUMEROS SE SUIVANT ?

 

En tant que lecteur attentif, vous avez sûrement noté que les numéros des couleurs vont de 1 à 12 (en comptant le témoin) alors que les échantillons sont au nombre de... 10 !

 

Pas d'erreur de calcul, mais un indice quand au déroulement de nos expériences. Au départ, il y avait 12 couleurs : mais le rose (5) et le doré (8) n'ont pas pu être testés. Problèmes d'installations, de temps, de matériel... Mettre au point un tel TPE n'a pas été facile. Après plus de 8 modèles de boites, 9 protocoles expérimentaux différents, des idées à foison mais peu de moyens, des heures et des heures de travail, des recherches abandonnées, les quelques -si peu !- incohérences qu'il reste ne sont que de maigres traces de la complexe organisation globale.

 

QUELQUES CHIFFRES

 

Ce projet dura quatre mois. Nous étions 3 participants, âgés d'environ 16 ans tous les trois, en première S. En tout et approximativement, nous avons passé 200 heures à plancher sur le sujet. Se rajoutent les temps de construction et de réunion des différents composants de notre travail (la boite notamment en a pris du temps !), les expériences ratées (Deux semaines sont parties aux oubliettes, chacune comptant deux à cinq heures d'observation /dessin par jour.), les photos écartées de la production finale (chaque échantillon comptait une à plusieurs photos par jour. Donc globalement le double des photos présentées ici ont été faites pour ces sessions.), les actes inutiles (recherches, sondages internet, postulats...) et tant d'autres...

 

Mais ce fut une très bonne expérience. Enrichissante peut-être, mais surtout (pour moi, la rédactrice de ce paragraphe) très drôle !

AVERIL PROST

 

15 ans, 1ere S4 au Lycée Gabriel Fauré

 

Veut devenir voyageuse, graphiste, physicienne, ethnopsychologue, thérapeute, écrivaine, metteuse en scène...

Bonjour ! Vous allez bien ? :D

 

Pour moi, ce travail a été une chance pas croyable d’apprendre une somme de trucs énormes. Il m’a apporté, au final, peu de choses au niveau scolaire, comparé au reste : outre le matériel expérimental dont nous allons pouvoir nous servir à notre guise (pour ne pas dire nous éclater avec), j’ai pu commencer à accepter un travail en groupe, ce qui est en général mon plus gros problème. Ça n’a pas été facile du tout, et les classes résonnent encore de nos débats houleux, mais il me semble qu’au final nous avons réussi…

 

L’occasion aussi d’aller ré-explorer des voies un peu parallèles au monde de la physique standard : de fil en aiguille, réinvestir toutes nos connaissances en physique dans notre TPE m’a personnellement permis de découvrir la chromathérapie, les théories comme les cordes quantiques, les mondes parallèles, la dualité onde-corpuscule de la lumière, ou tout un panel de recherches neuroscientifiques sur les impacts de la couleur sur l’homme.

 

Si c’était à refaire… Je pense que je partirais plus sur un impact holistique qu’un impact cellulaire ou biologique ! Plus de boulot dans la théorie, mais la dimension humaine est totalement absente de notre travail, ce qui est – à mon humble avis – dommage.

 

Mais j’espère que vous avez apprécié ! :)

CLARENCE GUYOT

 

16 ans, 1ere S4 au Lycée Gabriel Fauré

 

Veut devenir physicien des particules élémentaires, quantiques, SuSy... et osthéopathe

Le TPE, épreuve obligatoire de l’année de première m’a permis de voir un module différent de l’apprentissage français. Un module d’apprentissage basé sur l’autonomie au travail, le travail de groupe, la rigueur. Autant de facultés qui m’étaient jusqu’alors inconnues mais qui se sont imposées dès le début de cette nouvelle année comme des facultés fondamentales. L’autonomie au travail, de par le peu de temps scolaire dédié à ce travail qui se révèle être un des plus importants et imposant de l’année. Il a fallu monter et réaliser une expérience scientifique précise de toute pièce. Et c’est là que la rigueur entre en compétition. La science en général est un domaine qui demande patience et rigueur. Je connaissais déjà très bien la physique puisqu’étant ma passion mais la biologie cellulaire s’est imposé rapidement dans l’avancée de ce travail et c’était un domaine que j’étais loin de maîtriser. Il m’a donc fallu revoir et approfondir quelques éléments physiques, comme la rédaction de protocoles, de comptes rendus, le déroulé d’une expérience, et la principale, la notion de double-aveugle. Mais la biologie a, elle, réquisitionné beaucoup plus mon attention, il a fallu apprendre et comprendre le fonctionnement d’une cellule végétale, sa composition, il m’a également fallu apprendre à faire un dessin d’observation (celui-ci s’étant révélé extrêmement utile par la suite), distinguer les différentes parties de la cellule ; et ce ne fut pas de tout repos. Mais la grande valeur humaine qui ressort de ce travail est la notion de travail de groupe. Ce fut assez compliqué au premier abord, distension des visions d’un même sujet au sein du groupe, incompréhension des mots qui nous ont valus quelques tensions. Mais la science nous rattrape toujours et nous nous remettions rapidement au travail au profit d’un compromis accepté par tous. Le travail de groupe m’a également permis d’apprendre à accepter mes erreurs, accepter le fait que tout le monde ne partage pas ma vision des choses, donc cela m’a appris à expliquer mon point de vue, à argumenter, à débattre. Ce travail de groupe m’a permis d’acquérir une capacité à m’exprimer autant à l’oral qu’à l’écrit afin de me faire comprendre par tous. Mais ce travail m’a également appris à partager ; point de vue, avis, idées et arguments. Il m’a appris à réfléchir. Même si ce TPE ne nous a pas réellement permis de voir ou rencontrer des gens, ils nous a tous beaucoup fait avancer à un niveau purement humain. Ce travail nous a permis de nous surpasser intellectuellement parlant, et ce travail m’a permis d’approfondir tant de notions qui vont me devenir indispensable par la suite en raison de mes aspirations futures.

 

Bien entendu s’il m’était permis de recommencer ce travail, j’accepterais volontiers. Les nombreuses imperfections du à notre manque de moyens, de maturité dans la réflexion. Autant de facteurs qui me font dire aujourd’hui que je recommencerai volontiers. De plus ayant obtenu des résultats probants sur ce certes petit, mais tout de même non négligeable, échantillonnage, me laisse penser que répéter suffisamment l’expérience nous permettrais de réellement découvrir quelque chose. Mais nous basant sur la réussite de cette expérience, nous pourrions également l’étendre à d’autres domaines, changer de sujet d’étude. Si ce TPE est fini scolairement parlant, il ne l’est pas intellectuellement parlant, et il ne reste que très peu de temps avant que les expériences recommencent. Je vous laisse donc, j’ai deux ou trois protocoles à écrire.

AYMERIC L.

 

17 ans, 1ere S4 au Lycée Gabriel Fauré

 

Veut devenir infographiste, illustrateur...

 

Pour ma part, ce TPE a été en grosse partie un complément des cours de physique et de SVT qu'on m'a donné au lycée et jusqu'à maintenant, parce que j'ai pas mal appris (et aussi pas mal révisé !) sur tout ce qui concerne la lumière, les couleurs et les cellules.

Et tout cela, bien entendu, sous l'oeil avisé de mes deux associés avides de science ! Deux associés qui m'amènent d'ailleurs à ajouter la deuxième chose que m'a apporté ce TPE : le travail en groupe. Chose dont l'expérience m'était plutôt inconnue car en effet, j'ai pris un peu de temps à me synchroniser totalement avec la cadence de mes camarades. Enfin, si le TPE était à refaire, je tenterais de m'impliquer plus dans les choix de notre travail et cela dès le début !

bottom of page